Depuis quelques semaines la version française d'ArcGIS 10.8.1  est disponible en langue française. Vous trouverez le supplément français des différents produits (Enterprise, Engine et Desktop) sur votre espace My Esri.

J'en profite pour vous signaler cette vidéo qui présente les principales évolutions de cette version 10.8.1 d'ArcGIS Enterprise qui est une version majeure avec un support de long-terme. Vous retrouverez également les détails relatifs aux nouveautés des versions 10.8 et 10.8.1 dans cette page pour le composant GIS Server, pour le portail, pour les Data Stores et pour l'API Rest. 

Après la sortie de la version anglaise le 28 juillet dernier, le supplément français d'ArcGIS Desktop (ArcMap, ArcCatalog, ArcScene, ArcGlobe, ArcReader) est disponible depuis quelques semaines. Si vous êtes encore utilisateur des anciennes applications SIG de la plateforme ArcGIS, vous pouvez télécharger le supplément français depuis votre espace "My Esri". 

Comme toutes les versions d'ArcGIS, cette version 10.8.1 sera supportée pendant environ 6 ans (jusqu'au 01/03/2026 plus précisément). Pour mémoire, toutes les informations relatives au cycle de support d'ArcGIS Desktop se trouvent ici.

Visualisation 3D

Vous pouvez désormais appliquer des motifs de remplissage pour représenter les entités de vos couches de polygones et mettre ainsi en évidence des zones dans votre scène. Vous choisirez un style de motif pour tous les polygones de la couche ou en fonction d'attributs de la table attributaire de la couche.

Les couches de scène de points prennent désormais en charge la version 1.7 d'I3S, elle se chargent et s'affichent ainsi jusqu'à deux fois plus rapidement. Pour mémoire les couches de scène de points permettent l'ajout de grandes quantités de points de manière très efficace, comme la visualisation de milliers d'arbres dans une zone de forêt.

Couche de scène de points dans une scène web ArcGIS Online

Gestion des données

Lorsque vous activez les capacités de mise à jour sur une couche publique (partagée avec tout le monde), toute personne ayant accès à cette couche peut potentiellement la modifier, même si cette personne ne s'authentifie pas à votre organisation. Bien que cela soit tout à fait logique et corresponde à certains cas de figure (collecte de données ouverte à tous, crowdsourcing...), vous devez prendre une telle décision en étant alerté et n'autoriser la mise à jour sur ces couches que si c'est vraiment adapté à votre besoin. Pour cela, un nouveau message vous avertira désormais lorsque vous partagerez avec tout le monde paramètre une couche activée en mise à jour. 

Applications configurables

Une nouvelle expérience de configuration est désormais proposée pour le modèle d'application "Media Map" dans les apps configurables ArcGIS. Vous pouvez maintenant créer votre application "Media Map" à l'aide de la configuration rapide ou à l'aide de la configuration complète et vous visualisez vos modifications au fur et à mesure que vous les effectuez. 

Pour les modèles d'application qui utilisent déjà cette nouvelle expérience de configuration, vous pouvez désormais rechercher rapidement un paramètre ou un outil dans l'application lorsque vous utilisez le mode de configuration complet. 

D'autres évolutions sont à signaler dans les apps configurables comme le nouveau gestionnaire de position pour personnaliser la mise en page de votre application.

Un nouveau widget "Capture d'écran" est proposé pour permettre à vos utilisateurs de faire une capture d'écran de la carte de l'application. 

Partage et collaboration

Vous pouvez désormais partager des éléments en masse (par lot) avec un groupe dont vous êtes le propriétaire ou gestionnaire. Ceci se fait en les ajoutant directement depuis la page du groupe. Grâce aux outils  de recherche, de filtrage et les options de tri vous pourrez retrouver des éléments pour pouvoir ensuite les partager en une seule opération.

Comptes et administration

Les administrateurs peuvent désormais créer deux nouveaux types de rapports détaillés: les rapports liés à l'activité et les rapports liés aux crédits. 

Lors de la configuration de la page d'accueil, les administrateurs de l'organisation peuvent désormais inclure des liens pour présenter plus en détails les objectifs de votre portail, ses règles de gouvernance, ... ou tout simplement pour aider les membres et les visiteurs à découvrir davantage de contenu. 

Lors de la personnalisation de votre page d'accueil, vous constaterez que le nombre de blocs de contenu (texte, galeries et liens) que vous pouvez inclure dans le corps de la page d'accueil est maintenant passé à 15 blocs au total et n'est plus limité par le type de bloc.

Enfin, les administrateurs peuvent dorénavant ajouter un service de géo-enrichissement personnalisé disponible pour l'ensemble de l'organisation. Très pratique, le géo-enrichissement permet d'ajouter des attributs aux entités d'une couche à partir d'entités d'une autre couche afin de l'enrichir. L'affectation de ces attributs complémentaires se base sur la position géographique des entités à enrichir. Très pratique, l'utilisation d'un service de géo-enrichissement personnalisé peut aider vos utilisateurs à compléter leurs analyses en leur fournissant des données issues d'un référentiel ou des indicateurs statistiques de contexte (démographiques, économiques, environnementales,...) utiles aux différents métiers de votre entreprise. Les membres de l'organisation peuvent également utiliser le service de géo-enrichissement personnalisé lorsqu'ils exécutent l'outil d'analyse "Enrichir la couche".

ArcGIS StoryMaps est une application, accessible à tous (avec ou sans abonnement ArcGIS Online), qui vous permet de raconter des histoires s'appuyant la plupart du temps sur des cartes qui aide à la compréhension ou démontre les propos de votre récit. Un récit cartographique (une Story Map) peut accompagner des changements, expliquer un projet, influencer l'opinion et créer une prise de conscience. Et pour cela, les cartes font partie intégrante de la narration. ArcGIS StoryMaps peut donner à votre récit un meilleur contexte géographique, illustrer des relations spatiales et ou même simplement ajouter un attrait visuel ou une crédibilité à vos idées.

ArcGIS StoryMaps est mis à jour régulièrement, et en septembre, Esri a proposé 2 mise à jour proposant deux nouvelles fonctionnalités importantes: les blocs de type "Map Tour"  et un générateur de thèmes. 

D'autres améliorations plus mineures mais très utiles ont également été apportées:

• Nouvelles options de lecture pour les vidéos
• Utiliser une carte web pour l'utiliser comme fond de carte d'une carte express
• Améliorations de l'interface
• Et plus…

Bloc de type "Map Tour" (en beta)

Un nouveau type de bloc "Map Tour" est désormais disponible. Reprenant la philosophie des modèles de Story Map classiques "Map Tour" et "Short List", ce nouveau type de bloc est conçu pour présenter des séries de lieux et permettent à vos lecteurs de les visiter comme ils le souhaitent. 

Les informations associées à chaque lieu et la disposition de ces infos ont été inspirées par le modèle classique "Short List". La création d'un Map Tour s'effectue simplement en ajoutant le lieu sur la carte puis il vous suffit d'ajouter une photo, un titre et une description pour ce lieu. Vous pourrez, si vous disposez de photos géolocalisées, de les ajouter et elles seront automatiquement placées sur la carte.

Esri poursuit son travail sur ce type de bloc pour proposer, dans des versions futures, d'autres moyens pour créer des visites guidées encore plus rapidement.

Pour plus d'exemples et de conseils sur la façon d'utiliser les Map Tour dans vos récits, vous pouvez consulter ce tutoriel (en anglais).

Générateur de thèmes (bêta)

De nombreux utilisateurs ont fait remonter le besoin d'avoir plus de flexibilité pour gérer l'apparence globale de leurs récits. Désormais, en plus des thèmes prédéfinis et des autres options disponibles dans le panneau de conception, vous pouvez utiliser le générateur de thèmes pour créer vos propres thèmes.

Un thème définit différents éléments tels que les couleurs, les polices et les styles des blocs utilisés dans votre récit. Tous les aspects de votre thème sont configurés dans le générateur de thèmes. Une fois créé, votre thème peut être publié pour qu'il puisse être utilisé dans d'autres récits.

Pour appliquer un thème personnalisé à un récit, il suffit d'accéder au générateur de récit, puis d'ouvrir le panneau de conception et de cliquer sur Parcourir les thèmes. Vous verrez alors les thèmes publiés et vous pourrez ainsi en sélectionner un.

Si vous souhaitez parcourir tous les thèmes que vous avez créés, vous pouvez accéder à la page Thèmesà partir du menu de votre profil (illustré ci-dessous) ou en cliquant sur Gérer dans la section Thèmes du panneau de conception du générateur de récit.

Améliorations sur les thèmes

Le générateur de thèmes a été publié début septembre, mais Esri a réalisé quelques évolution dans la dernière mise à jour de fin septembre:

• Vous pouvez maintenant ajouter, si vous le souhaitez, un logo dans vos thèmes
• Plusieurs nouvelles polices ont été ajoutées pour mieux satisfaire les narrateurs: Arial, Georgia Pro, Helvetica Neue et Verdana Pro (mieux adaptée à la dyslexie)

Notez que les polices "Pro" incluent des caractères supplémentaires pour une prise en charge étendue des langues, mais sont par ailleurs identiques à leurs versions non professionnelles.

Evolutions à venir pour les thèmes ?

Le générateur de thèmes est une nouvelle capacité vraiment pratique mais gardez à l'esprit qu'elle est encore en version bêta et que beaucoup plus est prévu dans le futur.

On notera par exemple que les thèmes ne sont actuellement disponibles que pour les créateurs de ces thèmes. Cela signifie que vous ne pouvez (pour l'instant) utiliser que les thèmes que vous avez créés. Ceci évoluera car il y a véritable avantage de pouvoir les partager. 

Voici quelques autres points qu'Esri envisage pour l'avenir:

• Pipette pour récupérer des couleurs
• Vérificateur de contraste (pour vous indiquer si les couleurs de votre thème respectent les règles de lisibilité et d'accessibilité)
• Plus d'options de style, de police et d'espacement des texte

Options de lecture pour les vidéos

Esri a également pris en compte vos demandes pour avoir plus de contrôle sur le comportement des vidéos que vous intégrés dans vos récits. Vous pouvez dorénavant choisir parmi plusieurs options pour le comportement des vidéos et les commandes affichées. 

Pour les vidéos liées (non téléchargées sur ArcGIS Online), vous pouvez toujours utiliser les paramètres d'URL pris en charge par la plateforme de diffusion vidéo (par exemple, YouTube, Vimeo, etc.) pour personnaliser l'expérience de lecture. Ces paramètres doivent être spécifiés à l'aide du code iframe. Vous pouvez consulter l'article de ce blog (en anglais) pour plus de détails.

Plus de flexibilité pour les fonds de carte des cartes express

En juin, une galerie de magnifiques fonds de carte vectoriels a été ajoutée pour une utilisation dans vos cartes express et vos Map Tour. Puis en juillet, Esri a ajouté la possibilité de choisir une carte web à utiliser comme fond de carte pour vos Map Tour.

Désormais, vous pouvez également choisir une carte web pour définir le fond de carte d'une carte express. Vous pouvez choisir parmi vos propres cartes, vos cartes préférées, des cartes de votre organisation partagées avec vous, ainsi que des cartes dans le Living Atlas.

Améliorations de la convivialité

Esri a mené plus d'une douzaine d'études d'ergonomie et d'utilisabilité dans le cadre de la récente conférence virtuelle des utilisateurs d'Esri. L'un des objectifs de ces études était d'améliorer votre expérience d'utilisation des produits ArcGIS.

L'étude axée sur ArcGIS StoryMaps a identifié plusieurs gains de productivité sur lesquels Esri a commencé à travailler. Cette étude a confirmé également que les auteurs de Story Maps recherchent des modèles d'expérience utilisateurs plus cohérents dans ArcGIS StoryMaps avec d'autres produits ArcGIS.

Ce mois-ci, plusieurs points d'ergonomie et de productivité de cette étude ont été implémentés. Par exemple, toutes les nouveaux récits utilisent désormais le style de couverture "minimal" pour vous permettre de voir immédiatement comment continuer à créer un récit. En outre, le panneau des diapositives est initialement développé après l'ajout d'un bloc immersif, comme un compartiment latéral ou un Map Tour, il est donc plus évident de créer un ensemble de diapositives dans ces blocs. Ces petits changements et d'autres devraient permettre aux auteurs de découvrir et d'utiliser plus facilement les outils de création disponibles.

Et plus…

Pour terminer, voici quelques améliorations ajoutées ce mois:

• La limite du nombre de liens de navigation d'histoire a été augmentée à 30 (au lieu de 10)
• Le bloc de balayage n'est plus en version bêta
• Les co-auteurs peuvent dupliquer des récits et des collections. Un co-auteur est un utilisateur de votre organisation qui peut également modifier votre récit via l'appartenance à un groupe partagé avec les option de mise à jour. 
• Prise en charge du téléchargement d'images SVG dans un récit. Cela peut s'avérer utile si vous avez exporté un diagramme de modèle depuis ArcGIS Pro, par exemple.
• La documentation du produit ArcGIS StoryMaps est désormais disponible en six langues supplémentaires (français, allemand, japonais, russe, espagnol et chinois simplifié) et dispose d'une nouvelle section de notes de mise à jour afin que vous puissiez obtenir plus d'informations sur ce qui a été ajouté, modifié et corrigé dans chaque mise à jour.

A partir de lundi prochain, et durant toute la semaine du 12 au 16, aura lieu la conférence francophone des utilisateurs Esri [Live] SIG2020. Crise sanitaire oblige, elle se déroulera de manière virtuelle mais avec une interactivité et des sessions à 99% en Live. 

Le grand paradoxe de cette année si particulière, c'est qu'il s'agit probablement de la plus riche conférence qu'Esri France propose depuis plus de 20 ans. D'une part parce que le programme s'étend cette année sur 5 jours mais aussi parce que le nombre de communication des utilisateurs est toujours plus important. On notera aussi que la collaboration avec Esri Canada, Esri Suisse et Esri Belux nous permet cette année de proposer un nombre inégalé d'ateliers techniques. 

Durant toute la durée de la conférence vous retrouverez aussi les rendez-vous et les événements classiques (salles de classe, rendez-vous experts, concours, ...) organisés par les plus de 200 collaborateurs d'Esri France. 

Bien entendu, un des moments forts habituel de la conférence sera la session plénière de mardi matin, ne la loupez pas, elle sera innovante tant sur le fond que sur la forme (voir la petite vidéo ci-dessous réalisée en backstage des répétitions).

Au delà, le format virtuel nous a également permis de proposer des rendez-vous quotidiens en Live le matin et le midi (avec les Club SIG de SIG-Mag/SIG-TV) sur notre plateau installé dans nos locaux de Meudon. Enfin, parce que le rire et la détente font partie de l'état d'esprit de votre conférence, je vous recommande le rendez-vous quotidien à 17h tous les jours (16h vendredi pour la finale) de notre jeu "Les Stars du SIG" animé par le célèbre Julien Lepers.

Pour que cette conférence SIG2020 soit la plus utile et agréable pour vous, je vous propose 10 conseils pour l'optimiser.

1. Tout d'abord je m'inscrit à l'événement (l'inscription à [Live] SIG2020 est gratuite).
      
   
       
   
2. Je complète mon profil dans mon espace personnel pour faciliter et maîtriser les échanges avec les intervenants et les autres participants.
      
   
        
   
3. Je consulte et compose mon programme en m'inscrivant aux sessions (pensez à les ajouter aussi dans votre agenda, on vous explique comment).
      
   
       
   
4. Quelques minutes avant la session que je veux suivre, je m'y connecte en cliquant sur le bouton "Accéder au direct" depuis la page du programme.
   
   
   
   Si j'ai raté une session à laquelle j'étais inscrit(e), je la retrouverai en replay, à partir du programme, quelques heures après le direct. 
       
5. J'échange et j'interagis avec mes pairs qui ont des centres d'intérêt communs avec moi (ou pas) via l'Agora.
     
   
      
6. Sur mes créneaux disponibles je peux prendre rendez-vous avec des experts d'Esri France.
     
   
        
   
7. Je peux également rencontrer et échanger virtuellement avec le plus grand écosystème de partenaires dans le domaine du GéoSpatial.
     
   
       
   
8. Entre 12h30 et 13h30, le plateau Live de SIG2020 vous propose les Club SIG pour revenir sur différents thèmes abordés et annonces faites durant la semaine.
      
   
      
9. Je prends quelques minutes pour voter pour les différents concours (CartoCréa 2D, CartoCréa 3D, Story Maps et Posters)
   
   
      
10. Je me détends en fin de journée avec le jeu "Les Stars du SIG", les Géo-Enigmes, les Escape-Games ou encore les séances d'initiation au Qi Gong.
      
    
    
        

Cette semaine se tenait SIG2020, la conférence francophone des utilisateurs Esri. Bien que totalement virtuelle, celle-ci proposait des rendez-vous incontournables de cette conférence (organisée par Esri France depuis maintenant 23 ans) et en particulier les deux concours: "Story Maps" et "24 heures du SIG". Je vous propose donc cette semaine un éclairage sur les Story Maps réalisées par les lauréats de ces deux concours.

Concours des "Story Maps"

1er Prix: 
Les Mégalithes du Val d'Oise
(K. Guittet) 

2ème Prix:
Cartes postales anciennes
(M. Richet - Conseil Départemental des Hauts-de-Seine)

3ème Prix:
Urbanisme Transitoire en Ile-de-France
(C. Diguet - D. Rodrigues - G. Marzilli - IPR)

Concours des 24h du SIG 

Organisé en partenariat avec "Le Figaro Etudiant", la problématique soumise aux candidats cette année était de restituer une étude sur l'impact de la Covid-19 (tourisme, écologie, économie, ....) hors aspects sanitaires. La restitution était demandée sous la forme d'une Story Maps.

1er Prix:
Covid 19 et Biodiversité africaine, positif ou négatif ?
(R. Dous et A. Miramon)

2ème Prix:
Le Covid-19 et les élections présidentielles américaines
(A. Prosperi & J.Batisse)

3ème Prix:
Le Grand Méchant Covid
(C. Baulain et J. Bennasar)

Lors de la plénière de la conférence SIG2020, j'ai eu le plaisir de présenter en quelques minutes ces nouveaux outils de détection de changement et de classification sur des rasters multidimensionnels. Vous retrouverez la vidéo de cette démonstration ci-dessous:

Les outils utilisés dans cette démonstration sont en partie issus de l'extension Image Analyst d'ArcGIS Pro. Ils sont détaillés dans ces pages l'aide en ligne. La détection de changements continus à travers des séries temporelles d'images n'est qu'une des nombreuses analyses que l'on peut faire à partir des cubes raster multidimensionnels. Je vous recommande également de consulter cette page de l'aide en ligne consacrée aux données raster multidimensionnelles et au format CRF (Cloud Raster Format). 

Depuis la version 2.6 d'ArcGIS Pro, les professionnels des SIG de la plateforme ArcGIS et les experts de l'ingénierie travaillant sur les solutions Autodesk (AutoCAD, Civil 3D, Revit, ...) disposent de nouvelle capacités de collaboration. En effet, il est désormais possible de se connecter, directement depuis ArcGIS Pro, à la plateforme collaborative Autodesk BIM 360. Ceci permet par exemple, d'utiliser des fichiers CAO/DAO ou BIM Autodesk directement dans ArcGIS Pro (sans aucune conversion) et de pouvoir vérifier et actualiser ces sources dès ors qu'elles sont modifiées dans les applications Autodesk d'origine. 

Lors de la plénière de la conférence SIG2020, j'ai eu le plaisir de présenter en quelques minutes cette nouvelle étape dans la collaboration technologique entre Esri et Autodesk. Vous retrouverez la vidéo de cette démonstration ci-dessous:

ArcGIS Velocity permet aux organisations d'ingérer, de visualiser, d'analyser et d'agir sur les données temps-réels issues de leurs capteurs. Au delà de ses capacités de traitement temps-réel sur les flux de données entrants, ArcGIS Velocity permet également le traitement des grandes volumétries de données archivées pour analyser et comprendre les modèles, les tendances et les anomalies sur ces Big Data. Correspondance des rôles serveur GeoEvent Server et GeoAnalytics Server d'ArcGIS Enterprise, ArcGIS Velocity est une extension d'ArcGIS Online 100% Saas. La surveillance à distance de vos actifs, la maintenance prédictive et l'optimisation des processus sont quelques-uns des bénéfices que vous pouvez tirer de vos données IoT. 

Le tableau de bord de vos ressources sur ArcGIS Velocity

Comme ArcGIS Online, ArcGIS Velocity est mis à jour régulièrement. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de quelques évolutions introduites dans la version de septembre 2020:

• Flux et sources de données: Les flux au format XML ​​sont désormais pris en charge en tant que format de données d'entrée. Un nouveau type de source de données a été ajouté, vous permettant de charger des données depuis Azure Cosmos DB.
  
  
• Les sorties: Un nouveau type de sortie vous permet de pousser des données vers un point de terminaison HTTP à la suite d'une analyse temps réel ou d'une analyse sur vos Big Data. De plus, la sortie "Feature Layer" prend désormais en charge les options de suivi de l'éditeur.
  
  
• Capacités d'analyse: Des améliorations significatives ont été apportées sur les performances des analyses en temps réel ainsi que sur l'interface utilisateur, les mesures analytiques, les journaux, etc.

Je vous propose de voir ces évolutions de manière plus détaillée...

Flux en entrée et sources de données

Dans ArcGIS Velocity, un flux est un message contenant des données qui est reçu en temps réel par l'applciation. Une source de données charge des données stockées pour une utilisation dans une analyse en temps-réel ou asynchrone sur des Big Data. 

Différents types de flux en entrée dans ArcGIS Velocity

L'intégration avec les principales plateformes de données et de messagerie est l'une des fonctionnalités clés d'ArcGIS Velocity.

Exemple de flux temps-réel déclaré dans ArcGIS Velocity

Avec cette version, XML est désormais pris en charge comme format de données d'entrée pour les flux et les sources de données ci-dessous:

Flux: Azure Event Hub, Azure Service Bus, site Web (Poll), RabbitMQ, WebSocket, Kafka, MQTT, AWS IoT et Endpoint (Receive).
Sources de données: Amazon S3, Azure Blob Store et site Web (Poll).

En outre, une nouvelle source de données a été ajoutée qui vous permet de charger des données à partir d'Azure Cosmos DB .

Les sorties

Une sortie est un résultat ou une action à réaliser comme étape finale suite à un traitement en temps réel ou sur des Big Data. ArcGIS Velocity peut émettre des données vers une variété de destinations différentes, y compris le stockage de données dans des couches d'entités (Feature Layers), l'envoi d'un e-mail, l'écriture dans un espace de stockage cloud ou encore la transmission d'une action vers un système tiers pour, par exemple, l'activation d'un appareil.

Un nouveau type de sortie, dans cette version de septembre 2020, vous permettra de pousser des données vers un point de terminaison HTTPà la suite d'une analyse en temps réel ou Big Data. De plus, la sortie Feature Layer prend désormais en charge le suivi de l'éditeur. Vos données entrantes peuvent maintenant être automatiquement capturées avec la date de création, la dernière date de modification et les détails de l'utilisateur du créateur et de l'éditeur. Le nom d'utilisateur du créateur et de l'éditeur peut provenir de champs entrants dans vos données ou être automatiquement renseigné en tant qu'utilisateur qui exécute l'analyse.

Exemple de traitement temps-réel permettant le filtrage puis le stockage des informations du flux dans une couche d'entités

Analyses

La puissance de Velocity peut être exploitée dans les capacités d'analyse en temps réel et Big Data qui peuvent être effectuées sur vos données IoT. 

Exemple d'analyse Temps-Réel dans ArcGIS Velocity

Avec cette version, plusieurs nouvelles fonctionnalités et améliorations sont disponibles, notamment:

• Améliorations des performances analytiques en temps réel qui consomment désormais beaucoup moins d'unités CPU pour des vitesses de traitement équivalentes.
• L'outil "Rechercher des emplacements similaires" a été amélioré pour prendre en charge la spécification d'une étendue pour les emplacements de référence.
• Améliorations de l'interface utilisateur, notamment la troncature des étiquettes de nœuds dans longs modèles de traitement et l'affichage de l'étiquette complète au survol d'un nœud. En outre, la disposition automatique dans le modèle ne provoque plus de croisement de lignes pour les outils qui ont deux entrées.
• Améliorations et correctifs des métriques analytiques, y compris tous les nœuds de modèle dans un rapport analytique Big Data sur le nombre d'entités traitées. En outre, les analyses en temps réel "autoscaled" signalent désormais l'augmentation des ressources de calcul.
• Améliorations du journal lorsqu'une analyse crée avec succès une entité en sortie ou une couche de flux.
• Améliorations pour empêcher la suppression des couches d'entités en sortie si l'analyse qui les a créées est toujours en cours d'exécution.
• Améliorations des performances pour ajuster automatiquement certains paramètres si une analyse de Big Data rencontre des erreurs de mémoire.

Et plus…

En plus des options existantes de visualisation de vos données IoT, de nouvelles fonctionnalités de rendu ont été ajoutées pour les couches d'image de carte en sortie. Lors du rendu d'entités brutes, des sauts de classe manuels peuvent désormais être définis pour faire varier les couleurs des symboles d'entités en fonction des valeurs d'un attribut.

Pour une liste complète avec plus de détails, consultez la rubrique What's New dans la documentation.

Le futur pour ArcGIS Velocity

Pour l'instant, ArcGIS Velocity n'est pas traduit en langue française mais devrait l'être lors de la prochaine mise à jour (fin 2020). Pour en savoir plus sur ce nouveau produit, vous pouvez parcourir ces ressources en ligne pour accéder aux vidéos sur le produit, aux leçons rapides et à la documentation.

En tant qu'extension d'ArcGIS Online, ArcGIS Velocity fonctionne selon un principe d'abonnement annuel (comme ArcGIS Online). Comme annoncé lors de la conférence SIG2020, d'ici fin 2020 ou début 2021, ArcGIS Velocity proposera différents niveaux de licences qui permettront aux organisations de choisir le niveau de capacités (nombre de flux, nombre d'analyses, CPU, stockage, ...) correspondant à leur besoin afin de pouvoir démarrer leur projet de manière progressive en dimensionnant ArcGIS Velocity en cohérence avec l'envergure de leur parc IoT et les besoins d'analyse souhaités. 

Je reviendrai alors sur le sujet pour vous expliquer ces différentes options.

ArcGIS 10.8.1 est la version actuelle d'ArcMap et continuera à être pris en charge jusqu'au 1er mars 2026, comme établi dans le cycle de vie du produit ArcGIS Desktop. Esri ne prévoit pas de publier un ArcMap 10.9 avec les versions d'ArcGIS en 2021. Cette annonce pouvant engendrer des questions sur l'avenir d'ArcMap dans ArcGIS Desktop, je vous propose ci-dessous une série de questions/réponses où vous pourrez trouver l'essentiel des informations concernant la continuité du support d'ArcMap ainsi que des ressources pour vous aider à faire la transition de vos travaux vers les autres produits Esri, notamment ArcGIS Pro.

Est-ce que cette dernière version 10.8.1 signifie la disparition d'ArcMap ?

Non, car même après la fin du cycle de support en mars 2026, vous pourrez continuer à utiliser ArcMap aussi longtemps que vous le souhaiterez, tant que votre licence sera valide. Cependant, les développements étant désormais concentrés sur ArcGIS Pro, il est vivement recommandé de migrer vers ArcGIS Pro.

Quels sont les logiciels et applications associés à ce cycle de vie d'ArcMap ?

• ArcMap, ArcCatalog, ArcScene, ArcGlobe
• ArcReader
• Le SDK ArcGIS Desktop (ArcObjects)
• ArcGIS Engine

Esri publiera-t-il des mises à jour ou des correctifs après les versions d'ArcMap 10.8.x ? 

Oui. Bien que la 10.8 soit la dernière version majeure d'ArcMap, nous continuerons de mettre à jour et de corriger les versions 10.8.x pour résoudre les problèmes de sécurité et de tiers tels qu'établis dans le cycle de vie du produit ArcGIS Desktop.

Que recommande Esri à ses clients ?

Depuis presque 6 ans, ArcGIS Pro est disponible et propose des fonctionnalités équivalentes à celles d'ArcMap (et même beaucoup plus). ArcGIS Pro va plus loin dans tous les domaines: gestion de données, cartographie, analyse, impression, publication sur le web, 3D, Imagerie, ... Esri recommande donc à ses clients clients de commencer à migrer leurs projets et leurs workflows d'ArcMap vers ArcGIS Pro.

Quelles ressources sont disponibles pour aider les clients à migrer d'ArcMap vers ArcGIS Pro ?

De nombreuses ressources sont disponibles pour aider les utilisateurs à migrer d'ArcMap vers ArcGIS Pro, notamment des formations Esri, des leçons d'apprentissage, des blogs, des vidéos et des livres. Voici une brève liste d'exemples: 

• Migration d'ArcMap vers ArcGIS Pro, une formation de 2 jours par un formateur Esri France 
• ArcGIS Pro - Processus essentiels, une formation de 3 jours par un formateur Esri France 
• Passer à ArcGIS Pro à partir d'ArcMap, un livre Esri Press (en anglais) publié en février 2019 
• Un guide de migration d'ArcGIS Pro, un guide gratuit de 14 pages (en anglais)
• Prise en main d'ArcGIS Pro: une leçon de 30 minutes en ligne gratuite (en français)
• Parcours de découverte ArcGIS Pro, des leçons en ligne pour découvrir ArcGIS Pro (en français)
• Guide de terminologie ArcGIS Pro, les notions clés en une page (en français)
• Accéder à une version d'évaluation de 21 jours d'ArcGIS Pro

Existe-t-il une option pour les organisations qui doivent rester sur 10.8.x et qui souhaitent bénéficier d'une assistance technique au-delà de 2026 ?

Oui. Le support Esri Premium peut être une option permettant aux clients de bénéficier d'un an supplémentaire de support technique. Contactez votre interlocuteur Esri France pour plus d'informations.

Pour résumer...

ArcMap 10.8.1 est supporté tout à fait normalement avec un cycle de support de 6 ans, c'est à dire jusqu'à mars 2026. Bien que le cycle de support ait une date de fin, ArcMap n'en a pas. Si ArcMap est le logiciel qui répond à vos besoins, vous pouvez continuer à l'utiliser, tant que votre licence est valide. Il faut simplement garder à l'esprit que les efforts de développement en termes de SIG bureautique se concentrent désormais sur ArcGIS Pro. Esri vous encourage donc à migrer vers cette application dès que vous serez prêts à le faire.

La 3ème mise à jour de l'année pour l'API JavaScript ArCGIS est disponible depuis quelques jours. Je reviens donc aujourd'hui sur cette dernière version 4.17 sortie le 8 octobre (on notera aussi la sortie d'une version 3.34 pour l'ancienne génération de l'API). Comme à chaque mise à jour, cette nouvelle version contient une série de nouvelles fonctionnalités et d'améliorations. 

Un des thèmes majeurs pour cette version 4.17 c'est la performance, en particulier si vous travaillez avec des volumétries très importantes de données. Esri encourage vivement les développeurs à tester leurs applications avec cette nouvelle version. Vous noterez des améliorations sensibles de performances sur les couches d'entités, les couches dont les contenus sont stockés côté client et les couches de scènes de points. 

Améliorations des performances de la couche d'entités

À chaque version, les développeurs de l'API JavaScript ArcGIS recherchent des moyens d'optimiser davantage les performances. Cette version apporte des améliorations de performances critiques pour les couches d'entités. Comme pour presque toutes les améliorations de performances, l'impact et l'amélioration visuelle des applications varient en fonction des caractéristiques de l'application, des données qu'elle charge et des propriétés des services eux-mêmes. Les applications qui verront les gains les plus notables avec cette version sont:

• les applications utilisant un grand nombre d'attributs
• les applications avec un grand nombre d'entités (nécessitant plusieurs requêtes serveur de tuiles d'entités)
• les couches d'entités qui utilisent des symbologies de remplissage
    

Plus d'un million d'emprises de bâtiments chargées dans une carte avec l'API 4.16 et 4.17. A noter la vitesse mais aussi l'aspect progressif du chargement.

Temps de chargement plus rapide des applications avec de gros volumes de données:
Esri a révisé le pipeline de traitement des entités, ce qui améliore considérablement le temps de chargement des applications devant charger de grandes quantités de données. Bien que les améliorations de performances varient considérablement d'une carte à l'autre, vous constaterez que les cartes qui utilisent de nombreux attributs en bénéficient le plus.

Chargement progressif des tuiles d'entités:
Esri a également amélioré l'expérience lors du chargement de jeux de données contenant de nombreuses entités. Comme vous le savez peut-être déjà, les entités sont demandées selon des tuiles conçues pour une mise en cache haute performance. L'API dessine les entités de manière incrémentale au fur et à mesure de leur chargement, ce qui entraîne une progression visuelle de la tuile au cours de son chargement. Cela peut être observé dans l'animation ci-dessus qui compare le chargement de la couche d'entités ci-dessus.

Meilleur traitement des données et gestion de la mémoire:
L'API demande, par défaut, des données au format PBF. Désormais, l'API conserve les entités encodées en PBF dans leur format binaire natif, en utilisant des lecteurs binaires pour travailler directement sur les données compressées des entités. Cela permet au traitement des données de mieux évoluer et de réduire la pression mémoire, car nous n'avons plus besoin de désérialiser les fonctionnalités individuelles.

Couches de flux plus stables et plus souples

Pour adresser la demande de plus en plus importante des développeurs de pouvoir créer des applications visualisant et analysant des flux de données en temps-réel avec une volumétrie et une vélocité (fréquence d'actualisation) croissante, Esri a réorganisé la classe StreamLayer pour répondre à ces deux points:

• Prise en charge d'un plus grand nombre de messages par seconde: Désormais, l'API permet de traiter des flux de plusieurs centaines de milliers en appliquant une nouvelle logique d'affichage des données adaptée aux capacités mémoire et CPU/GPU du client pour évité tout problème de saturation.
• Implémentation de WebSockets personnalisés: Au delà de l'implémentation des couches de flux (StreamLayer) issues de GeoEvent Server ou d'ArcGIS Velocity (nouveau nom d'ArcGIS Analytics for Iot), l'API a été étendue pour permettre l'usage de WebSockets personnalisés pour vous connecter à n'importe quelle source de flux. 

Les couches côté client comme cette couche CSV tirent désormais parti d'un worker pour stocker les données, ce qui permet une expérience plus fluide.

  

Couches de tuiles vectorielles: meilleure navigation et affichage

Les couches de tuiles vectorielles proposent dorénavant une expérience améliorée lors du chargement et de l'interaction avec la carte. Au fur et à mesure que vous effectuez des zooms avant ou arrière et que vous naviguez sur la carte, les symboles s'affichent et disparaissent, offrant une transition plus "douce" entre les changements d'échelle. Plusieurs optimisations des algorithmes pour la gestion des conflits entre les étiquettes le long des limites des tuiles et pendant la rotation de la carte ont résolu certains problèmes rencontrés dans les versions précédentes avec des étiquettes superposées ou coupées qui traversaient les limites des tuiles.

L'image ci-dessous illustre les résultats de l'algorithme de déconfliction d'étiquette entre la version 4.16 et 4.17.

  

  

Capacités 3D

Nouveaux motifs de remplissage de polygones:

Vous pouvez désormais utiliser de nouveaux motifs de remplissage pour vos couches de polygones pour mettre en évidence, par exemple, des zones réglementaires ou des zones spécifiques sur des couches de photomaillage 3D. Vous pouvez appliquer le même modèle à tous les polygones de la scène ou les classer en fonction d'attributs. Dans l'exemple ci-dessous, les motifs de remplissage de polygones sont utilisés pour visualiser les zones de développement urbain.

Performances sur les couches de scène:

Les couches de scène (SceneLayer) se chargent et s'affichent désormais jusqu'à deux fois plus rapidement en utilisant des couches publiées avec des SLPK en version 1.7 de la spécification I3S. Ceci est particulier notable pour les couches de scène de points ce qui vous permettra le rendu en 3D efficace d'une plus grande quantité de symboles ponctuels. Semblable aux couches de photomaillages 3D (IntegratedMeshLayer) et aux couches de scène d'objets 3D (SceneLayer), vous pouvez mettre à jour vos SLPK existants à l'aide de l'outil de conversion I3S pour bénéficier de ces améliorations de performances. Pour plus de détails, lisez la rubrique de la documentation "Utilisation des couches de scène".

    

Capacités cartographiques

Prise en charge de la dimension temporelle pour les cocuhes WMS

  

La classe WMSLayer  prend désormais en charge les couches dont la dimension temporelle a été activée. Vous pouvez utiliser le widget TimeSlider pour animer vos couches sur une période de temps, ou vous pouvez définir un timeExtent sur la couche pour ne demander que les données qui sont dans l'intervalle de temps donné. La propriété timeInfo est définie lors de l'initialisation de l'objet WMSLayer si la couche a une ou plusieurs dimensions temporelles.

  

      

Capacités sur les couches raster

  

À l'aide de la nouvelle classe VectorFieldRenderer, vous pouvez symboliser les données raster à l'aide de symboles vectoriels. Ceci est souvent utilisé pour visualiser la direction et l'amplitude de flux dans les données matricielles de météorologie et d'océanographie. La direction du raster définit les angles, tandis que la magnitude du raster définit la taille du symbole.

  

Nouvelles couches WCS

Une nouvelle classe WCSLayer (beta) vous permet dorénavant d'afficher des données raster à partir d'un  d'un service de type "Web Coverage Service OGC".

  

Mises à jour de widgets

Plusieurs mises à jour ont été apportées aux widgets suivants:

• Print: ce widget expose désormais de nouvelles propriétés et événements pour les développeurs souhaitant personnaliser l'expérience d'impression. Par exemple, les événements complete et submit peuvent être utilisés par les développeurs pour gérer les résultats et le comportement d'impression.
• Bookmark: ce widget a été amélioré avec la possibilité d'ajouter ou de modifier une miniature. De plus, auparavant, seule l'étendue du géosignet était stockée. Les utilisateurs peuvent désormais créer des géosignets qui capturent également l'échelle et la rotation actuelles.
• FeatureTable: ce widget a amélioré l'accessibilité et propose une nouvelle prise en charge de la modification des champs de type "date".
• FeatureForm: ce widget a désormais la capacité de limiter les plages min/max pour l'entrée de date ainsi que d'inclure ou non une entrée pour l'heure. Ceci est réalisé en configurant la nouvelle interface utilisateur DateTimePickerInput .
• TableList : le nouveau widget TableList fournit un moyen d'afficher une liste de tables dans une carte.

  

Modules ES - Evolution des développements

Esri a largement progressé dans la fourniture de l'API JavaScript ArcGIS sous forme de modules ES (la norme ECMAScript pour travailler avec des modules), ce qui permettra aux développeurs d'intégrer plus facilement l'API avec des frameworks et des outils de développement modernes. Ce projet est actuellement en développement et n'est pas destiné à être utilisé dans des applications de production. Esri prévoit de publier les modules en version beta pour la version prochaine (4.18) avec une version finale (utilisable en production) prévue pour début 2021.

La consommation de l'API avec les  modules ES @arcgis/core sera une option supplémentaire aux côtés des modules AMD existants. Si vous le souhaitez, vous pouvez déjà essayer ces modules pendant leur phase de développement et partager ainsi vos retours avec l'équipe de l'API JavaScript d'Esri à partir de ce projet GitHub.

Fin du support des navigateurs IE 11 et Edge Legacy

La prise en charge d'Internet Explorer 11 et Edge Legacy pour une utilisation avec ArcGIS API for JavaScript est devenue obsolète à partir de la version 4.16. La version 4.17 est la dernière version prenant en charge Internet Explorer 11 et les navigateurs Edge Legacy. Cela signifie que les applications créées avec 4.18 et au-delà ne fonctionneront pas dans IE11 / Edge Legacy. Les utilisateurs de vos applications JavaScript ArcGIS 4.x sont donc fortement encouragés à passer à un navigateur moderne tel que Mozilla Firefox, Google Chrome, le nouveau Microsoft Edge ou Safari.

Consultez ce récent article qui couvre ArcGIS Online, ArcGIS Enterprise et l'API JavaScript ArcGIS pour en savoir plus.

 

Et bien plus encore...

 

Cet article n'est qu'un aperçu des principales évolutions de la version 4.17. Vous pouvez en savoir plus sur la totalité des évolutions dans les notes de mise à jour et jouer avec les nouveaux exemples de code relatifs à cette version 4.17 pour avoir une idée des nouvelles fonctionnalités.

 

Que permet de faire Site Scan for ArcGIS ?

• planification de vol pour vos drones, 
• gestion de votre flotte,
• traitement d'images et production de contenus cartographiques 2D/3D haute-résolution,
• analyses et mesures sur les contenus résultants
• partage des contenus 2D/3D résultants avec les autres utilisateurs de la plateforme ArcGIS (Enterprise ou Online) ou plateforme tiers (Autodesk BIM 360 par exemple)

Est-ce que Site Scan for ArcGIS est une application, une extension ArcGIS ou autre chose ? 

Site Scan for ArcGIS se compose de deux applications:

• "Site Scan Flight Planning" est une application de planification et de contrôle de vol pour les opérateurs de drones. Elle fonctionne sur iOS (iPad). L'application est intégrée à la plateforme ArcGIS et permet aux utilisateurs de planifier des vols automatisés en 2D ou 3D, et permet ensuite à l'utilisateur de contrôler le drone en vol.
     
  
  
      

• "Site Scan Manager" est une application Web pour le téléchargement, le traitement, la gestion et l'analyse des images de drones. L'application intègre également un tableau de bord administratif pour la gestion des utilisateurs et des autorisations de projet, disponible pour les utilisateurs disposant de privilèges d'administrateur.

Interface d'administration des projets et des utilisateurs de Site Scan Manager   Téléchargement des images et configuration de leur traitements en ligne Orthophoto haute-définition résultant d'un traitement sur le Cloud Site Scan Génération de MNT, mesures et analyses de cubatures

Mesures sur des Meshes 3D texturés ou sur des nuages de points résultants

Comment fonctionnent les licences Site Scan for ArcGIS ?

Il existe actuellement trois types de licences:

• Licence "Viewer": ces utilisateurs peuvent voir les données du projet dans Site Scan Manager et utiliser les outils de mesure, mais ne peuvent effectuer aucune modification ou modification.
• Licence "Access": ces utilisateurs peuvent utiliser toutes les fonctionnalités de Site Scan Manager dans leurs projets, y compris la création et la persistance de mesures, le traitement des données existantes et le téléchargement des sorties traitées. Ils peuvent également créer un plan de vol de drone dans Site Scan Manager, mais ne peuvent pas piloter un drone avec Site Scan Flight Planning. Les fonctions d'administrateur, telles que la gestion des utilisateurs et la gestion de flotte, nécessitent ce type de licence.
• Licence "Operator": en plus des capacités d'une licence "Access", ces utilisateurs peuvent piloter un drone en utilisant Site Scan Flight Planning et télécharger des images pour le traitement.

Quels drones sont pris en charge pour la planification de vol de Site Scan ?

Bien que la liste évolue à chaque version, voici la liste actuelle des appareils supportés pour la partie planification et suivi de flottes de drones

• 3DR H520-G, 
• DJI Matrice 200 series, 
• DJI Matrice 200 V2 series, 
• DJI Inspire 2, 
•  DJI Mavic Pro, 
• DJI Mavic 2 Pro, 
• DJI Phantom 4 Pro, 
• DJI Phantom 4 Pro V2 

Si vous utilisez un drone non pris en charge, vous ne pourrez pas visualiser en temps réel les données collectées avec "Site Scan Flight Planning". Cependant, comme avec ArcGIS SDrone2Map vous pourrez bien entendu traiter les images collectées à l'aide de "Site Scan Manager" à partir du moment où les photos brutes ont des métadonnées GPS marquées dans l'EXIF.

Quels types d'images puis-je traiter avec Site Scan Manager ?

Les images doivent être des fichiers JPEG géolocalisés. Vous pouvez traiter des données thermiques, mais l'imagerie multispectrale n'est pas (encore) prise en charge. La vidéo n'est pas non plus prise en charge.

Quelle est la précision des sorties de données ?

En utilisant les points de contrôle au sol (GCP), une précision de 1 cm ou mieux peut être obtenue verticalement et horizontalement. cela dépend de la résolution du capteur photo embarqué sur le drone, de l'altitutde de vol et des angles de prise de vue. La précision peut être validée à l'aide de la fonction "Checkpoint" de Site Scan.

Comment puis-je accéder et partager les produits d'imagerie résultants ?

Les produits cartographiques résultant d'un vol de drone (l'orthomosaïque, le MNT, le MNE, le nuage de points 3D et le photomaillage 3D texturé (3D textured Mesh) sont stockés dans le cloud et peuvent être affichés dans Site Scan Manager. Ils peuvent également être publiés sur ArcGIS Online et partagés au sein de votre organisation ou avec le public.

Combien de données puis-je traiter et stocker? Les crédits ArcGIS seront-ils consommés ?

Site Scan for ArcGIS comprend un traitement illimité et un stockage illimité de données de drone. Les crédits ArcGIS ne sont utilisés que lorsque les données résultantes sont publiées sur ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise.

Combien de temps faut-il pour traiter les données ?

Cela peut varier, mais il faut généralement environ une heure pour 150 à 200 images traitées pour obtenir les contenus cartographiques résultants.

Ai-je besoin d'ArcGIS Image Server pour exécuter Site Scan for ArcGIS?

Non. Site Scan for ArcGIS est proposé en tant que logiciel SaaS, Esri fournit toutes les ressources de stockage et de calcul pour vous. Les utilisateurs de l'application web Site Scan Manager peuvent visualiser et travailler avec des images et des produits de drone sans aucun autre logiciel.

Cependant, dans certains cas, vous pouvez aller plus loin dans vos traitements et vos analyses en utilisant des produits ArcGIS supplémentaires. Site Scan Manager peut publier des images directement sur votre portail ArcGIS Enterprise ou votre organisation ArcGIS Online. ArcGIS Pro et ArcGIS Image Server peuvent être utiles pour gérer de grandes collections de données et les partager en tant que services d'imagerie dynamiques. Cela permet par exemple la consolidation d'orthophotos ou de MNTE/MNT à différentes dates dans une seule couche raster multidimensionnelle en tant que service d'imagerie ou l'ajout de fonctions raster pour un traitement à la volée.

Ai-je besoin de Site Scan for ArcGIS si je dispose déjà d'ArcGIS Drone2Map ?

Non. Tout comme "Site Scan Manager", Drone2Map vous permet de créer des produits d'image 2D et 3D à partir d'images de drone. La principale différence entre les deux applications c'est que Site Scan Manager est accessible en mode Saas (via un navigateur) alors que Drone2Map s'installe et s'exécute sur un poste bureautique dans votre infrastructure.

Les utilisateurs de Drone2Map peuvent bénéficier de l'utilisation de Site Scan LE (Limited Edition), une application de planification de vol gratuite pour les utilisateurs de Drone2Map disponible dans l'App Store d'Apple. Il contient les mêmes fonctionnalités de planification de vol que la planification de vol d'analyse de site, mais n'inclut pas la connectivité cloud et la fonctionnalité de traitement.

Dans certains cas, vous pouvez bénéficier à la fois de Drone2Map for ArcGIS et de Site Scan for ArcGIS, qui présentent des différences qui peuvent se compléter. Drone2Map est un outil puissant pour une utilisation immédiate sur le terrain, tandis que les données de projet peuvent être traitées ultérieurement dans le cloud à l'aide de Site Scan.

Drone2Map prend en charge une utilisation déconnectée sur le terrain. Un pilote de drone peut utiliser Drone2Map pour traiter rapidement un projet immédiatement après un vol afin de confirmer que le site complet a été couvert.

Site Scan Manager crée un grand nombre contenus cartographiques 2D/3D similaires à Drone2Map, mais il s'agit d'une solution tout aussi complète avec même quelques fonctionnalités supplémentaires:

• Partager les plans de vol des drones
• Utiliser des données de Site Scan Manager comme superpositions pour la planification de vol
• Partager des données de projet entre plusieurs utilisateurs via le Web
• Fournir des fonctionnalités de gestion de flotte pour suivre plusieurs projets, matériel de drone et pilotes de drone
• Gérer et stocker des données des drones
• Capacités d'analyse de premier niveau en web telles que des visualisation de données 2D et 3D, des outils de mesure et des outils d'annotations

Quel est le lien entre Site Scan for ArcGIS Drone Collections ?

Site Scan est un produit qui peut être acheté et déployé indépendamment des autres produits Esri. cependant, de nombreuses organisations utilisent d'autres capacités SIG de la plateforme ArcGIS, il est donc logique d'acquerir Site Scan dans le cadre d'un "bundle" ArcGIS Drone Collections est la dénomination de ces "bundles". Il existe 4 différents "bundles" incluant différents produits logiciels liés aux drones et qui visent à répondre aux différents besoins des organisations, petites ou grandes, traitant des données localement ou dans le cloud.

Comment puis-je voir une démonstration de Site Scan for ArcGIS ? 

Vous pouvez tout d'abord revoir cet atelier technique de la conférence SIG2020 (s'inscrire si ce n'est pas déjà fait) ou cette démonstration (en anglais) de la conférence Esri UC 2020 ou encore demander une démonstration via votre contact commercial ou technique habituel chez Esri France.

Après la version 2.0 sortie en juin dernier, qui était une évolution importante pour ArcGIS Urban concernant le modèle de données sous-jacent, cette mise à jour d'octobre 2020 introduit de nouvelles fonctionnalités. On notera, par exemple, l'usage de fonds de carte de type photomaillage 3D (Textured Mesh), une intégration de données BIM améliorée, l'exploration de parcelles, l'intégration avec les utilisateurs d'un site communautaire ArcGIS Hub et une planifications plus rapide à grande échelle. Esri annonce également la version beta de l'API Urban, élément clé pour les partenaires Esri souhaitant étendre et interagir avec les modèles ArcGIS Urban. 

Prise en charge des photomaillages 3D (Textured Mesh)

En plus des couches de scènes d'objets 3D texturés de vos bâtiments, vous pouvez apporter un contexte encore plus réel à votre jumeau numérique ArcGIS Urban en y intégrant votre couche de scène de photomaillage 3D (Textured Mesh Scene Layer) en tant que couche de bâtiments existants (pour la visualisation en mode "satellite"). Accéder à un tel réalisme, si vous disposez de ce type de données, n'a jamais été aussi simple. 

Du coup, dans Urban, vous pourrez "démolir" des bâtiments existants de votre photomaillage 3D comme vous le faite déjà avec des bâtiments dans le mode "schématique". Urban peut également utiliser la parcelle ou la zone d'étude existante pour définir les zones de modification du photomaillage 3D, permettant à de nouveaux bâtiments d'être appliqués dans différents scénarios. Vous pouvez facilement basculer entre les deux modes de fonds de carte à la fois le fond "satellite" et le fond de carte "schématique", en fonction de la situation.

Retirer les bâtiments de votre photomaillage 3D et les remplacer par un nouveau projet bâtiment dans ArcGIS Urban

Limites d'un zonage de PLU drapées sur un photomaillage 3D

Esri a lancé la notion de couche de scène de bâtiments (Building Scene Layer) à la suite du partenariat technologique engagé avec Autodesk et de la transformation numérique continue des secteurs de l'architecture et de la construction avec l'utilisation de la modélisation BIM. ArcGIS Urban étant l'outil de gestion et de planification urbaine autour de votre jumeau numérique 3D, il est important qu'il vous permette d'intégrer facilement de type de contenu. Désormais, vous pouvez publier des données BIM et utiliser ce modèle de bâtiment directement dans ArcGIS Urban en tant que scénario de projet. Dans Urban, vous pouvez explorer les différentes phases de construction de votre bâtiment, filtrer vos données BIM par disciplines et catégories, et avoir un aperçu détaillé du bâtiment un étage à la fois. Vous pouvez représenter un bâtiment partiel, un bâtiment individuel ou même plusieurs bâtiments sur tout un campus.

Explorer les informations par étages dans un modèle BIM dans le cadre d'un scénario de projet

Explorer les informations sur les phases de construction d'un bâtiment BIM et utiliser les outils de découpage un modèle

Etendre ArcGIS Urban avec l'API Urban

L'API Urban est officiellement disponible en version beta publique. Exposée en tant que service web GraphQL, cette nouvelle API fournit une interface simple et efficace aux développeurs pour consulter, créer, modifier et supprimer des données dans les modèles ArcGIS Urban. L'API permet de développer des couplages étroits entre les capacités d'Urban et des applications tierces telles que les systèmes d'instruction de permis de construire, des outils de modélisation (pollution, énergie, transport, ...). Vous pouvez utiliser la nouvelle API Urban par exemple dans le cadre d'une boîte à outils ArcGIS Pro écrite en Python pour créer et mettre à jour des plans, des projets et des indicateurs, ainsi que pour mener une analyse plus approfondie sur les bâtiments potentiels générés, et bien plus encore. Consultez la documentation de l'API pour plus de détails.

Rechercher des parcelles et explorer le potentiel de zonage

Les informations de zonage au niveau des parcelles sont essentielles pour comprendre ce qui peut être construit. Lors de l'intégration des parcelles, celles-ci héritent automatiquement des informations de zonage, qui peuvent éventuellement être modifiées pour chaque parcelle à travers les différents scénarios dans vos plans. Avec la nouvelle capacité d'exploration de parcelles, vous pouvez cliquer sur n'importe quelle parcelle et voir la capacité de développement liés à la zone (du PLU) et aux contraintes associées. Ces informations sont directement récupérables à partir de la vue d'ensemble d'ArcGIS Urban (sans être dans un plan et un scénario en particulier) et peuvent être mises à la disposition du grand public. Vous pouvez ainsi rechercher une parcelle par son adresse pour la localiser, sélectionner des parcelles d'intérêt par leur identifiant ou à partir d'un projet spécifique. Une fois ces informations affichées, l'utilisateur peut créer directement un nouveau plan (ou projet) avec une zone d'étude correspondant aux parcelles sélectionnées. 

Evoqué sur ce blog il y a maintenant quelques mois à l'occasion du Developer Summit en mars 2020, Esri vient d'annoncer la première version beta de ses deux SDK ArcGIS Maps pour les moteurs de jeu Unity et Unreal.

Depuis plusieurs années, ArcGIS est devenue une plateforme SIG 3D permettant d'adresser toutes les étapes du cycle de vie de contenus SIG en 3D. Nous avons ainsi vu de nombreuses organisations enrichir leurs référentiels SIG avec différents modèles de données 3D. Ces nouvelles capacités SIG 3D font en même temps émerger une demande grandissante pour des applications clientes qui ciblent des workflows spécifiques qui nécessitent de nouvelles expériences plus réalistes et plus ludiques mais basées sur des données du monde réel (celles qui gérées quotidiennement par les SIG). Ces nouvelles applications doivent tirer parti des capacités graphiques haut-niveau des appareils modernes et utiliser du matériel spécialement conçu pour prendre en charge les expériences de réalité étendue (AR, VR, XR). Ces applications doivent être hautement interactives, visuellement convaincantes et profondément immersives pour augmenter l'engagement, améliorer la compréhension et optimiser l'expérience de prise de décision, de manière très opérationnelle.

En tant que leader mondial des SIG, les industries et les organisations se tournent vers Esri pour les logiciels et les solutions de gestion et d'analyse de données géospatiales de référence. Et en même temps, beaucoup de ces industries et des ces organisations, notamment dans les secteurs de l'AEC, de la défense, des ressources naturelles et des transports, choisissent d'utiliser des moteurs de jeu pour alimenter leurs applications 3D photoréalistes, interactives et immersives. Ces moteurs ciblent traditionnellement les expériences de jeu et offrent des expériences de rendu de haute performance, de qualité supérieure et des effets spéciaux attrayants qui sont difficiles à obtenir avec les technologies SIG même les plus modernes et performantes pour la 3D comme ArcGIS Pro, les SDKs ArcGIS Runtime ou l'API JavaScript ArcGIS. 

La nature très compétitive de l'industrie du jeu a contribué à pousser la technologie de ces moteurs de rendu, le contenu et le matériel associés aux limites de leurs capacités. En tant que tel, des années de développement ont été investies par des fournisseurs de moteurs de jeux à succès pour créer des pipelines de rendu haute définition de qualité supérieure afin de fournir des expériences simulées, optimisées pour les plateformes ciblées. L'introduction d'actifs haute fidélité, de moteurs physiques, de propriétés d'animation, d'effets atmosphériques, d'eau et d'autres effets spéciaux permettent à certains moteurs de jeu de fournir de superbes graphismes photo-réalistes et de pointe qui apparaissent et fonctionnent presque identiques au monde réel. Une partie de la nouvelle génération de solutions SIG 3D d'Esri comprend déjà l'utilisation professionnelle de casques dédiés aux workflows de réalité étendue, tels que HoloLens, Oculus Quest et HTC Vive, mais il est important que les contenus SIG 3D puissent également être intégrés plus facilement dans ces environnements de "gamification" externes.

Dans cette optique, Esri propose une première version beta du SDK ArcGIS s'intégrant aux deux meilleurs moteurs de jeu du marché: Unity et Unreal Engine d'Epic. Deux nouveaux produits, "ArcGIS Maps SDK for Unity" et "ArcGIS Maps SDK for Unreal Engine", sont disponibles sous forme de plugins pour fournir un accès direct aux services et aux contenus ArcGIS. Pour offrir la meilleure expérience possible, Esri travaille avec l'équipe géospatiale de Unity et l'équipe de développement Unreal Engine d'Epic pour activer et optimiser l'accès à la plateforme géospatiale d'Esri. 

ArcGIS Maps SDK for Unity

Visualisation d'une imagerie aérienne et d'un MNT haute-résolution hébergés par ArcGIS Online avec ArcGIS Maps SDK for Unity (Mount Rainier, Washington, États-Unis)

Visualisation d'une imagerie aérienne, du MNT, des données opérationnelles montrant la fréquence de transit et des structures 3D dans une scène 3D avec ArcGIS Maps SDK for Unreal Engine (New York, États-Unis)

Cette collaboration avec Unity et Epic commence à peine mais les équipes des SDK ArcGIS Maps for game engines d'Esri attendent déjà avec impatience les retours des professionnels travaillant sur ces environnements d'animation, de simulation ou de gamification.

De quoi s'agit-il exactement ?

Regardons de plus près les capacités de ces SDK ArcGIS Maps pour voir ce que vous pouvez faire avec cette première version beta publique. Tout d'abord, on notera que les fonctionnalités fournies dans les SDK ArcGIS Maps pour Unity et Unreal Engine sont identiques, bien que les fonctionnalités et les capacités des deux environnements et des deux moteurs eux-mêmes peuvent être différentes.

Les développements dans les éditeurs Unity ou Unreal Engine sont pris en charge sous Windows et macOS. Bien que les deux moteurs prennent en charge le développement d'applications pour une variété de plateformes, avec cette première version beta, vous ne pourrez créer que des applications qui ciblent Windows, macOS, Android et iOS. Pour Windows, cela inclut les applications 64 bits sur les ordinateurs de bureau et les applications UWP 32 et 64 bits, ce qui signifie que les SDK prennent notamment en charge les appareils HoloLens de première et deuxième générations.

Des expériences locales ou globales sont disponibles. Les scènes locales prennent en charge l'affichage des données géographiques dans un système de coordonnées planaire et peuvent fonctionner avec différents systèmes de coordonnées projetées, généralement appropriés pour des zones locales relativement petites (quartier, ville, métropole, région, ...). Les scènes globales prennent en charge l'affichage de données géographiques sur une sphère ou un globe, généralement approprié pour de grandes zones géographiques (pays, continents, monde...). D'autres contenus, objets de jeu, acteurs, peuvent participer à ces scènes, mais ils doivent être intégré dans l'espace de coordonnées géographiques et le contrôle de la caméra établi par le plugin du SDK ArcGIS Maps.

Les sources de données ArcGIS accessibles par les plugins incluent:

• Couches d'élévation spécifiques pour le modèle de surface (MNE/MNT)
  
  Il s'agit d'un service d'imagerie ArcGIS hébergeant des tuiles codées en LERC avec des valeurs d'altitude, comme les services d'élévation mondiaux d'ArcGIS Online fournis par Esri pour les surfaces terrestres et bathymétriques.
  
  
  
  
• Couches de tuiles raster multiples
  
  Ces couches correspondent à des cartes ou des image mises en cache sous la forme de tuiles d'images (.tpk, .tpkx). Ces sources incluent notamment les fonds de carte d'ArcGIS Online avec des fonds d'imagerie, des fonds topographique ou des fonds de carte routiers (OSM, Here, ...).
  
  
  
  
• Couches de scène d'objets 3D ou couches de scène de photomaillages 3D (Textured Mesh)
  
  Ces couches sont basées sur le standard i3S, une spécification ouverte optimisée pour la diffusion et l'utilisation de données 3D sur le web. Les objets 3D peuvent inclure des bâtiments, des équipements et des ouvrages texturés. Les photomaillages 3D (Mesh) utilisent un réseau triangulaire de facettes texturées représentant une surface 3D continue, généralement acquise par imagerie satellitaire ou aérienne. Ils peuvent être fournis sous forme de service de scène ou de package de couche de scène (.slpk). Il est important de noter que les couches de scènes doivent être publiées avec la version 1.7 d'i3S (la dernière version) pour pouvoir être utilisées avec les SDK ArcGIS Maps.
  
  

Notez que cette première version beta ne prendra en charge que l'accès aux services ArcGIS publics. Esri ajoutera la prise en charge pour permettre l'accès aux services sécurisés dans la prochaine version beta.

On notera aussi que cette version beta ne prend pas en charge l'accès aux couches d'entités, telles que les services d'entités ArcGIS ou les géodatabases mobiles. Ce support est prévu mais dans une prochaine version. En revanche, le SDK propose un composant de placement d'éléments pour intégrer du contenu personnalisé (objets de jeu, acteurs) dans la scène créée par le plugin du SDK ArcGIS Maps. Ainsi, en tant que développeur, vous pouvez utiliser ce composant et disposer d'une solution récupérant les géométries (point, ligne ou polygone) et les attributs des entités à afficher et à utiliser dans une scène. En fait, vous pouvez utiliser ce composant de localisation pour intégrer une grande variété de contenus (par exemple des ressources, des modèles) devant participer à la scène.

   

Si souhaitez démarrer avec l'un de ces SDK, c'est très simple.  Il vous suffit de rejoindre le programme beta du SDK ArcGIS Maps for game engine à partir du lien suivant: http://esriurl.com/a4ge

Vous pouvez aussi consulter la documentation des deux SDKs à partir du site développeurs ArcGIS:

Alors que nous allons tous avoir du temps chez nous, bien au chaud, pendant les prochaines semaines, je vous propose d'étendre vos compétence sur le thème de la Data Science appliquée, entre autres, aux données spatiales. Un nouveau MOOC "Spatial Data Science: The New Frontier in Analytics" est proposé par Esri, gratuit et d'une durée de 6 semaines, il vient de démarrer hier. Il faudra compter environ 2 à 3 heures par semaine pur sur le plan de formation proposé. 

Un des usages les plus fréquent des récits cartographiques ArcGIS est de faciliter la présentation des différentes caractéristiques géographiques, sociales, économiques, historiques, touristiques,... d'un territoire. Un exemple très complet à retenu mon attention cette semaine avec cette Story Map du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée.

• Des nouveaux styles pour les cartes express
• Possibilité de créer un Map Tour en téléchargeant un ensemble de photos
• Réorganisation de la palette de blocs et de la barre d'outils de mise en forme des textes
• Et plus…

Cartes express

Nombre d'utilisateurs ont demandé plus de souplesse dans la manière dont les fonctionnalités peuvent être affichées dans les cartes express. Esri a réalisé plusieurs améliorations ce mois-ci pour offrir de nouvelles façons de styliser vos cartes express.

Vous pouvez désormais modifier individuellement le style des entités cartographiques de vos cartes express. Pour les lignes et les polygones, cela signifie que vous pouvez définir la couleur de chaque élément individuellement. Pour les points, vous pouvez définir la couleur et vous avez maintenant le choix entre trois tailles de symboles pour les points non numérotés.

Vous pourrez aussi maintenant télécharger vos propres symboles à partir vos images. Ceci est pratique si vous souhaitez utiliser un symbole spécifique pour chaque entité de votre carte express.

Création de lieux dans un "Map Tour"

Après la sortie du mode "Exploration" associé au Map Tour pour former un incroyable duo pour créer de magnifiques visites cartographiques, vous avez maintenant la possibilité de présenter des ensembles de lieux dans vos récits, en chargeant des images.

Les deux types de visite cartographique ("Guidage" ou "Exploration") peuvent contenir jusqu'à 100 lieux. Vous pouvez donc maintenant automatiser la création des lieux d'un Map Tour en téléchargeant un lot de 100 photos à la fois. 

Il vous suffit de parcourir et de sélectionner (ou de faire un glisser-déposer) toutes les photos que vous souhaitez ajouter dans le constructeur de Map Tour, et une visite sera créée automatiquement pour vous. Vous pouvez réorganiser ou supprimer des photos de cette visite avant de les télécharger, et bien sûr, toutes les photos géolocalisées seront placées sur la carte en fonction de leurs informations de localisation (EXIF). Les photos non localisées seront tout de même ajoutées à la visite et vous pouvez définir leur emplacement manuellement.

Après avoir rempli une visite de cette manière, vous pouvez choisir le type et la disposition de la visite, ajouter des noms à vos lieux, affiner les emplacements et ajouter des descriptions et des supports supplémentaires comme vous l'avez toujours fait.

Esri a également intégrer les remarques des utilisateurs qui souhaitent créer des visites en se connectant à des services d'entités issus de leurs contenus ArcGIS. C'est définitivement dans la RoadMap d'ArcGIS StoryMaps et cela arrivera dans une prochaine mise à jour.

Mises à jour de l'interface

Au delà de l'ajout de fonctionnalité, il est important d'améliorer aussi l'expérience lors de l'ajout et de la modification des contenus de votre récit. Ce mois-ci, deux menus importants pour le créateur de récit ont été mis à jour pour les rendre plus faciles à utiliser.

Palette des blocs

Les capacités d'ArcGIS StoryMaps se sont beaucoup enrichies depuis sa sortie initiale en juillet 2019. Des blocs tels que l'audio, le balayage, le diaporama et bien d'autres ont été ajoutés depuis les premiers jours.

La palette de blocs s'est donc un peu agrandie et propose un affichage plus compact avec un défilement sur une seule colonne pour faciliter l'ajout de contenus dans un récit. Les blocs sont toujours classés par type et le survol d'un élément affiche toujours une info-bulle contenant plus d'informations. Nous avons également modifié le comportement de ces info-bulles pour améliorer l'expérience d'utilisation de la palette.

Barre d'outils de mise en forme des textes

La barre d'outils de mise en forme des textes dispose désormais d'un menu déroulant qui affiche une liste étiquetée de tous les types de blocs de texte. Esri a entendu les commentaires des utilisateurs indiquant que l'utilisation de la barre d'outils de mise en forme de texte pouvait prêter à confusion. Cette nouvelle présentation aidera à répondre à ce souci et la nouvelle liste déroulante devrait améliorer la visibilité et la clarté des opérations liées à l'utilisation de blocs de texte.

Et plus…

D'autres mises à jour ajoutées ce mois-ci pour vous permettre de pouvoir:

• Afficher la date de publication originale d'un article sur la couverture, même si des mises à jour ont été publiées
• Visualiser une liste des récits qui seraient affectées lors de la suppression d'un thème
• Utiliser des symboles d'image et de services hébergés en dehors du domaine arcgis.com

Esri a également ajouté de nombreux autres correctifs et améliorations de performances, y compris une manière plus fluide de charger les images. Toute l'équipe d'ArcGIS StoryMaps espère que vous apprécierez ces mises à jour. Dites-leur ce que vous en pensez en leur laissant vos commentaire sur les pages dédiés du site GeoNet d'Esri.

La troisième mise à jour de l'année 2020 d'ArcGIS Insights est disponible depuis quelques semaines. Cette version propose plusieurs évolutions autour des graphiques et des analyses, pour simplifier toujours et encore votre travail. Par exemple, les diagrammes par nuages ​​de points ont été améliorés, les cartes avec des symboles par diagramme ont été étendues et une nouvelle option de filtrage est disponible. L'agrégation spatiale a été enrichie, plus de statistiques sont proposées dans les outils d'analyse et de nouvelles options pour le calculs sur les géométries peuvent être facilement utilisées. Voyons cela un peu plus en détails…

Calculs sur les géométries

Mettre vos données sur une carte est un aspect important dans Insights même si ce n'est pas obligatoire. La représentation cartographique (point, ligne ou polygone) de ses données offre non seulement la possibilité de créer une compréhension géographique de vos données, mais surtout d'effectuer une analyse spatiale. ArcGIS Insights offre maintenant la possibilité de calculer la superficie, le périmètre et la longueur de vos polygones et de vos lignes. Une fois que ces valeurs numériques font partie de vos données, vous pouvez faire toutes sortes d'analyses intéressantes, telles que:

• la récupération des superficies ou des longueurs couvertes par certaines de entités, puis la décomposition par type ou par catégorie. Par exemple, pour savoir qu'une commune possède 400 km2 (20%) d'espaces tertiaires, 200km2 (20%) de zones d'habitat et 600 km2 (60%) de terres agricoles non urbanisées.
• le calcul de ratios par unité de surface ou de longueur. Par exemple, 5 cas de Covid par km2 ou 3 pannes par kilomètre. Cela fournit également un moyen de normaliser vos données, pour comprendre les comparaisons entre les entités (ou les enregistrements) de vos tables de données. La normalisation de vos données est une étape clé pour représenter correctement vos données sur une carte choroplèthe.

Cartes avec des rendus par graphiques

Dans certains cas, l'utilisation de graphiques directement dans des cartes peut apporter des informations très lisibles visuellement. Des graphiques à secteurs et à colonnes avec des champs catégoriels (de type "chaîne de caractères") sont déjà disponibles, mais ces graphiques peuvent maintenant être construits à partir des champs de type "numérique" ou de type "ratio". Le champ numérique et la statistique choisie sont utilisés pour déterminer les tailles des segments des secteurs ou les hauteurs des colonnes. Le workflow pour créer ces derniers a été simplifié, créez en glissant et déposant vos données dans une carte.

Incorporez des graphiques à secteurs et à colonnes dans votre carte, la taille de ces graphiques représentant une valeur numérique ou un rapport.

Personnalisation des nuages de points

Les fiches de nuages de points prennent désormais en charge l'ajustement de la taille des symboles ponctuels. Vous utiliserez ces paramètres pour rendre votre nuage de points plus facilement interprétable, en particulier lorsqu'il y a un plus petit nombre de points ou un grand nombre de points regroupés.

De plus, les symboles de point de nuage de points peuvent désormais être stylisés.

Filtrer les n premiers/derniers

Les n premiers enregistrements et les n derniers enregistrements peuvent désormais être filtrés au niveau de la carte pour les graphiques à barres, colonnes, bulles, lignes et en anneau. Cela vous permet d'identifier rapidement et facilement les enregistrements qui ont des valeurs élevées ou faibles. Par exemple, quels sont les 10 tronçons de voies qui ont le plus d'accidents de la circulation ou quels sont les 5 magasins ont les ventes annuelles les plus faibles ?

En plus encore...

D'autres évolutions plus mineures ont également été apportées à cette nouvelle version. Vous pouvez consulter cette page de la documentation pour obtenir une liste complète des nouvelles capacités et fonctionnalités ajoutées dans cette version 2020.3.

Cette mise à jour est disponible sur ArcGIS Online. Vous pouvez télécharger cette nouvelle version d'Insights Desktop depuis cette page et pour ArcGIS Enterprise à partir de MyEsri.

Difficile de passer à coté des élections présidentielles américaines cette semaine, en particulier dans ce contexte particulier où le comptage des votes ont mis du temps à donner leur verdict. Plutôt qu'une cartographie des résultats, qui n'a d'intérêt qu'une fois les résultats définitifs obtenus, je vous propose cette Story Map focalisée sur les enjeux du vote par correspondance, un des éléments clés de cette élection présidentielle.

Après un rappel sur le système bipartite américain et le collège électoral, ce récit cartographique de The Fletcher School of Law and Diplomacy présente le caractère particulier de ces élections 2020 et en particulier de l'importance des votes par courrier.